Frédéric Mitterrand, caché derrière un double créé de toutes pièces, s'interroge sur les choix de sa vie et pense à ce qu'il serait devenu s'il avait écouté ce que lui dictait son coeur plutôt que sa raison.
Débarrassé de son ministère, Frédéric Mitterrand raconte ce qui lui a plu pendant les trois années durant lesquelles il a été ministre de la Culture. Il observe le monde politique et les hommes politiques avec un oeil amusé.
La mauvaise vie qu'il décrit est la seule qu'il a connue. Il l'a gardée secrète en croyant pouvoir la maîtriser. Il l'a racontée autrement à travers des histoires ou des films qui masquaient la vérité. Certains ont pu croire qu'il était content de son existence puisqu'il parvenait à évoquer la nostalgie du bonheur. Mais les instants de joie, les succès, les rencontres n'on été que des tentatives pour conjurer la peine que sa mauvaise vie lui a procurée.
Invité à présider un jury d'enseignants autour de l'édition 2006 du Festival de Cannes, Frédéric Mitterrand livre au lecteur ce qu'il avait noté dans des carnets secrets, journée après journée : ses rencontres, ses impressions, ses portraits de personnalités, ses réflexions de cinéphile... mais aussi les souvenirs, très personnels, que mémoire et mélancolie réveillent en lui.
Après La mauvaise vie, F. Mitterrand évoque son adolescence parisienne dans une famille bourgeoise du XVIe arrondissement, jusqu'en 1969 : sa quotidien de lycéen, sa vie de famille, sa découverte de la littérature et du cinéma, son initiation à la politique, etc.